Vos murs d’injures, prisons, ghettos
De Soweto à tous les Harlems
Sur notre blues se ferme l’étau
Je vous connais, je vous connais par cœur
Je vous connais, je connais le cri
Des trains de nuit fonçant vers l’oubli
Il valait mieux ne pas s’appeler Sarah
À Varsovie en mai 43
Je vous connais par cœur
Tout c’qui n’est pas vous vous rend fous
Je sens monter la peur
Je sens tout près de nous rôder les loups
Vos croix gammées, vos cheveux rasés
Pauvres enfants qui singez les grands
Dans les métros vous jouez à tuer
Ceux qui dérangent par leur différence
Je vous connais par cœur…
Je me souviens d’une nuit d’octobre
Vous êtes entrés chez moi sans frapper
Ne me parlez plus de paix et d’ordre
Je sais déjà vos chiens prêts à mordre
Je vous connais par cœur…
Je vous connais, je connais vos chaînes Vos murs d’injures, prisons, ghettos De Soweto à tous les Harlems Sur notre blues se ferme l’étau Je vous connais, je vous connais par cœur Je vous connais, je connais le cri Des trains de nuit fonçant vers l’oubli Il valait mieux ne pas s’appeler Sarah À Varsovie en mai 43 Je vous connais par cœur Tout c’qui n’est pas vous vous rend fous Je sens monter la peur Je sens tout près de nous rôder les loups Vos croix gammées, vos cheveux rasés Pauvres enfants qui singez les grands Dans les métros vous jouez à tuer Ceux qui dérangent par leur différence Je vous connais par cœur… Je me souviens d’une nuit d’octobre Vous êtes entrés chez moi sans frapper Ne me parlez plus de paix et d’ordre Je sais déjà vos chiens prêts à mordre Je vous connais par cœur… Explain Request ×
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