Je voyais tellement mes parents s'embrouiller
Que moi je me sentais plus à l'aise au square
Au menu y'avait souvent des pâtes ou des pommes de terre
Mais la télé montrait la vraie misère, j'étais forcé de me faire
À quinze piges, j'avais déjà du vécu
La merde était tellement grande que chez moi je passais inaperçu
Haamé, jamais je ne t'insulterai, même si c'est à la mode
Dans ma poitrine j'ai trois émeraudes
Je sais quand le doute rôde
Papa a tout gâché et moi j'ai tout lâché
Les études, les soirées en famille, les sorties au marché
Il me restait plus que le son
Alors j'ai foncé tête baissée
Les gens me montraient du doigt
Paraît que j'étais bizarre et obstiné
Quand il rentrait du bar je voyais que t'étais pas bien
Tant du mal dans une si petite bouteille
Moi j'étais petit, je comprenais pas,
J'ai souffert de votre séparation même si je le montrais pas.
Pourtant autrefois on était bien, on formait une famille soudée
On jouait tous d'un instrument, à ma main le micro était collé
(Mais dis-moi) Comment veux-tu être comme les autres à l'école
Quand maman pleure et que papa fume de la drogue et boit de l'alcool
Alors tu sombres et tu t'enterres (tu t'enterres)
Plus rien n'est pareil quand on t'enferme à Bois d'Arcy, à Osny ou même à Nanterre
Tu me diras, y'a pire qu'une famille qui se déchire
Mais moi c'est juste des sentiments que je t'invite à ressentir
Paraît que j'ai des grandes oreilles comme mon père
Je m'en servirai pour écouter, pour plus reproduire les mêmes erreurs
Je me rappelle de cette époque où les potes m'appelaient Spock,
Où les potes me vannaient, moi je rêvais d'être un jour sous les spots
Alors j'ai fais le nécessaire
Je serais pas là sans le soutien de mon père
Fan de Léo Férré m'offrant mon premier Jacques Brel
Trop de drames
Il n'y aura pas la paix sur terre tant que l'homme n'aura pas fait la paix
avec la femme
Est-ce clair?
Je me plains pas, je me vide,
Faut bien que je recrache tout cet acide
La vie forge les gens qui ont un truc en travers de la gorge
On a tous nos histoires
Qu'on ait grandi dans la merde ou dans la soie
On ne peut pas faire comme si de rien n'était et garder tout au fond de soi
On a tous nos problèmes
Souvent ils viennent de ceux qu'on aime
Quand l'amour se change en haine et que la joie devient peine
Maman je comprend mieux en grandissant
Tu m'as donné ta jeunesse et moi je l'ai prise en me plaignant
Je me souviens de chaque moment
Quand les huissiers nous mettaient à la porte
Moi j'avais mal quand tu me tenais la main à l'hôpital
J'ai mis de l'ordre dans ma tête, j'avais trop les nerfs
Seul dans mon quartier disciplinaire,
Au D4 chez les mineurs
Si seulement papa s'était bien comporté avec toi et mes sœurs
J'aurais sûrement la paix dans mon cœur
Trop de drames
Il n'y aura pas la paix sur terre
tant que l'homme n'aura pas fait la paix avec la femme
Est-ce clair?
J'ai passé mon enfance dehors Je voyais tellement mes parents s'embrouiller Que moi je me sentais plus à l'aise au square Au menu y'avait souvent des pâtes ou des pommes de terre Mais la télé montrait la vraie misère, j'étais forcé de me faire À quinze piges, j'avais déjà du vécu La merde était tellement grande que chez moi je passais inaperçu Haamé, jamais je ne t'insulterai, même si c'est à la mode Dans ma poitrine j'ai trois émeraudes Je sais quand le doute rôde Papa a tout gâché et moi j'ai tout lâché Les études, les soirées en famille, les sorties au marché Il me restait plus que le son Alors j'ai foncé tête baissée Les gens me montraient du doigt Paraît que j'étais bizarre et obstiné Quand il rentrait du bar je voyais que t'étais pas bien Tant du mal dans une si petite bouteille Moi j'étais petit, je comprenais pas, J'ai souffert de votre séparation même si je le montrais pas. Pourtant autrefois on était bien, on formait une famille soudée On jouait tous d'un instrument, à ma main le micro était collé (Mais dis-moi) Comment veux-tu être comme les autres à l'école Quand maman pleure et que papa fume de la drogue et boit de l'alcool Alors tu sombres et tu t'enterres (tu t'enterres) Plus rien n'est pareil quand on t'enferme à Bois d'Arcy, à Osny ou même à Nanterre Tu me diras, y'a pire qu'une famille qui se déchire Mais moi c'est juste des sentiments que je t'invite à ressentir Paraît que j'ai des grandes oreilles comme mon père Je m'en servirai pour écouter, pour plus reproduire les mêmes erreurs Je me rappelle de cette époque où les potes m'appelaient Spock, Où les potes me vannaient, moi je rêvais d'être un jour sous les spots Alors j'ai fais le nécessaire Je serais pas là sans le soutien de mon père Fan de Léo Férré m'offrant mon premier Jacques Brel Trop de drames Il n'y aura pas la paix sur terre tant que l'homme n'aura pas fait la paix avec la femme Est-ce clair? Je me plains pas, je me vide, Faut bien que je recrache tout cet acide La vie forge les gens qui ont un truc en travers de la gorge On a tous nos histoires Qu'on ait grandi dans la merde ou dans la soie On ne peut pas faire comme si de rien n'était et garder tout au fond de soi On a tous nos problèmes Souvent ils viennent de ceux qu'on aime Quand l'amour se change en haine et que la joie devient peine Maman je comprend mieux en grandissant Tu m'as donné ta jeunesse et moi je l'ai prise en me plaignant Je me souviens de chaque moment Quand les huissiers nous mettaient à la porte Moi j'avais mal quand tu me tenais la main à l'hôpital J'ai mis de l'ordre dans ma tête, j'avais trop les nerfs Seul dans mon quartier disciplinaire, Au D4 chez les mineurs Si seulement papa s'était bien comporté avec toi et mes sœurs J'aurais sûrement la paix dans mon cœur Trop de drames Il n'y aura pas la paix sur terre tant que l'homme n'aura pas fait la paix avec la femme Est-ce clair? Explain Request ×
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