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Iam – Sombres Manoeuvres / Manoeuvres Sombres lyrics
Sur la photo, tu vois les 5 frangins qu’on était
15 ans dans la même classe, issus du même quartier
C’étaient mes assos de Lego et de cubes
Bien avant nos soucis de bédos et de thunes
A 16 ans on ne voulait plus jouer au stade
On a trempé nos mains dans les armes, le charbon et les cartes
On a géré 2 spots, on a fini à 1 000
Nos soldats ont quadrillé une partie de la ville
Me voilà assis sur le siège passager
On va voir 2 gars qui veulent nous rencontrer
J’allume une clope, me tourne vers Shams
Fréro pourquoi t’as pris cette caisse dégueulasse?
Il répond, La discrétion c’est pas ton fort, je souris
Regarde par la fenêtre 2 gazelles courir
Sur ce, on roule un quart d’heure environ
On parle, on rit, on chambre, on crie nos plans bidons
On les évoque avec des larmes plein les yeux
On s’éclate, nos visages dans les creux
Des mains, vous êtes tarés, je tire un tissu de ma poche
Pourquoi on va tout droit, je croyais qu’on tournait à gauche?
J’ai cru leurs bobards, leurs promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Ce n'est que le démon qui contemple son œuvre
Ni témoins ni preuves, sombres manœuvres
J’ai cru leurs bobards, leurs promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Ce n'est que le démon qui contemple son œuvre
Ni témoins ni preuves, sombres manœuvres
La voiture rentre dans le chemin en sous bois
Et s’arrête dans une clairière, mais qu’est-ce qu’on fout là?
Shams me regarde, soudain il prend son arme
Il me dit, Tu sais ce qu’il arrive à ceux qui vendent leur âme
On m’a soufflé que tu causais souvent aux bleus
Que tu nous tapes de belles liasses quand tu le peux
Que tu manges aux râteliers des autres équipes
Ton nom revient trop dans la bouche de ma chérie
Les autres ne disent rien, il pointe sa pétoire
Sur mon visage, et bang, il me tire dans la mâchoire
Le carreau éclate, ma tête pend dehors
Il ouvre la porte et me vire d’un coup de pied dans l’épaule
Défiguré, je pisse le sang, eux partent en trombe
Crament la caisse sur un terrain vague à 2 bornes
Désarticulé sur le ventre je sens venir la fin
Quand est arrivée cette femme qui baladait son chien
Sur mon lit d’hôpital je me ressasse tout
De toutes leurs accusations aucune n’étaient vraie, c’est fou
Comment des amis d’enfance peuvent croire des ragots
Niquer la confiance, ce style de vie nous rend paranos
Je n’avais pas ça en moi, la fibre pour le crime
Je crois que tout ce bordel c’était que pour les suivre
Je repense à mon père qui a quitté cette vie
Et qui me disait si souvent quand j’étais petit
Voilà la déposition de votre ami,
Ou de votre ex-ami, comme vous préférez!
De toute façon,
On a assez de preuves pour vous inculper d’ores et déjà
Mais je dois avouer que ça m’intéresse quand même
De connaître votre version des faits
Sur la photo tu vois les 5 frangins qu’on était
15 ans dans la même classe issus du même quartier
C’était mes assos de Lego et de cubes
Bien avant nos soucis de bédos et de thunes
La vie nous a rassemblés dès l’école
Une équipe s’est formée, où chacun avait son rôle
Très tôt on a compris que l’union faisait la force
Les flingues ont fait le reste et nous, on est devenus des Boss
Unis comme les doigts de la main, on a dicté nos lois
Impitoyables, nos affaires ont pris beaucoup de poids
Pas une ombre au tableau, pas un flic à l’horizon
Jour après jour, on a grandi en même temps que le réseau
On se voyait au moins une fois par jour à la maison
Comme les puissants, on faisait tout dans la discrétion
On discutait business autour d’une bouteille de bourbon
Clara et Frédo se lançaient dans une grande discussion
D’ailleurs, à part lui et sa caisse on l’a joué profil bas
Le fisc pouvait débarquer et ça on ne le voulait pas
J’ai bien essayé de lui parler, mais il n’entendait rien
Et dehors, ça commençait à jaser
J’ai cru ses bobards, ses promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Certaines personnes sèment eux-même leurs tombes
Le couperet tombe, manœuvres sombres
J’ai cru ses bobards, ses promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Certaines personnes sèment eux-même leurs tombes
Le couperet tombe, manœuvres sombres
De moins en moins discret, Frédo est devenu dangereux
Il aimait les montres et les caisses et il claquait aux jeux
En boîte à peu près tous les soirs, il affichait le pognon
Et dans le quartier ça commençait à poser trop de questions
Parfois, quand j’arrivais chez moi, il était déjà là
Clara et lui s’entendaient bien, ça me plaisait de moins en moins
A partir de là, j’ai eu des soupçons
L’ambiance est devenue beaucoup plus tendue pendant les réunions
J’ai commencé à voir les autres sans le prévenir
Je leur ai parlé des trucs bizarres qu’on entendait dire
Je n’en dormais plus, je crois qu’au fond, je m’attendais au pire
Même si je n’ai jamais cru qu’un jour l’un de nous pouvait trahir
Ça devenait trop chaud, il fallait prendre une décision
J’en ai parlé avec les autres, ils m’ont donné raison
C’est comme ça qu’on en est arrivé à la conclusion
Qu’il allait falloir se débarrasser de ce petit con
On a inventé l’histoire avec les 2 gars
J’ai appelé Frédo, je lui ai parlé du rencard
A bord d’une caisse volée, on est passé chez lui le soir
Et je crois que vous connaissez déjà la fin de l’histoire.
15 ans dans la même classe, issus du même quartier
C’étaient mes assos de Lego et de cubes
Bien avant nos soucis de bédos et de thunes
A 16 ans on ne voulait plus jouer au stade
On a trempé nos mains dans les armes, le charbon et les cartes
On a géré 2 spots, on a fini à 1 000
Nos soldats ont quadrillé une partie de la ville
Me voilà assis sur le siège passager
On va voir 2 gars qui veulent nous rencontrer
J’allume une clope, me tourne vers Shams
Fréro pourquoi t’as pris cette caisse dégueulasse?
Il répond, La discrétion c’est pas ton fort, je souris
Regarde par la fenêtre 2 gazelles courir
Sur ce, on roule un quart d’heure environ
On parle, on rit, on chambre, on crie nos plans bidons
On les évoque avec des larmes plein les yeux
On s’éclate, nos visages dans les creux
Des mains, vous êtes tarés, je tire un tissu de ma poche
Pourquoi on va tout droit, je croyais qu’on tournait à gauche?
J’ai cru leurs bobards, leurs promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Ce n'est que le démon qui contemple son œuvre
Ni témoins ni preuves, sombres manœuvres
J’ai cru leurs bobards, leurs promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Ce n'est que le démon qui contemple son œuvre
Ni témoins ni preuves, sombres manœuvres
La voiture rentre dans le chemin en sous bois
Et s’arrête dans une clairière, mais qu’est-ce qu’on fout là?
Shams me regarde, soudain il prend son arme
Il me dit, Tu sais ce qu’il arrive à ceux qui vendent leur âme
On m’a soufflé que tu causais souvent aux bleus
Que tu nous tapes de belles liasses quand tu le peux
Que tu manges aux râteliers des autres équipes
Ton nom revient trop dans la bouche de ma chérie
Les autres ne disent rien, il pointe sa pétoire
Sur mon visage, et bang, il me tire dans la mâchoire
Le carreau éclate, ma tête pend dehors
Il ouvre la porte et me vire d’un coup de pied dans l’épaule
Défiguré, je pisse le sang, eux partent en trombe
Crament la caisse sur un terrain vague à 2 bornes
Désarticulé sur le ventre je sens venir la fin
Quand est arrivée cette femme qui baladait son chien
Sur mon lit d’hôpital je me ressasse tout
De toutes leurs accusations aucune n’étaient vraie, c’est fou
Comment des amis d’enfance peuvent croire des ragots
Niquer la confiance, ce style de vie nous rend paranos
Je n’avais pas ça en moi, la fibre pour le crime
Je crois que tout ce bordel c’était que pour les suivre
Je repense à mon père qui a quitté cette vie
Et qui me disait si souvent quand j’étais petit
Voilà la déposition de votre ami,
Ou de votre ex-ami, comme vous préférez!
De toute façon,
On a assez de preuves pour vous inculper d’ores et déjà
Mais je dois avouer que ça m’intéresse quand même
De connaître votre version des faits
Sur la photo tu vois les 5 frangins qu’on était
15 ans dans la même classe issus du même quartier
C’était mes assos de Lego et de cubes
Bien avant nos soucis de bédos et de thunes
La vie nous a rassemblés dès l’école
Une équipe s’est formée, où chacun avait son rôle
Très tôt on a compris que l’union faisait la force
Les flingues ont fait le reste et nous, on est devenus des Boss
Unis comme les doigts de la main, on a dicté nos lois
Impitoyables, nos affaires ont pris beaucoup de poids
Pas une ombre au tableau, pas un flic à l’horizon
Jour après jour, on a grandi en même temps que le réseau
On se voyait au moins une fois par jour à la maison
Comme les puissants, on faisait tout dans la discrétion
On discutait business autour d’une bouteille de bourbon
Clara et Frédo se lançaient dans une grande discussion
D’ailleurs, à part lui et sa caisse on l’a joué profil bas
Le fisc pouvait débarquer et ça on ne le voulait pas
J’ai bien essayé de lui parler, mais il n’entendait rien
Et dehors, ça commençait à jaser
J’ai cru ses bobards, ses promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Certaines personnes sèment eux-même leurs tombes
Le couperet tombe, manœuvres sombres
J’ai cru ses bobards, ses promesses alléchantes
Le monde est petit, mais la famille est grande
Certaines personnes sèment eux-même leurs tombes
Le couperet tombe, manœuvres sombres
De moins en moins discret, Frédo est devenu dangereux
Il aimait les montres et les caisses et il claquait aux jeux
En boîte à peu près tous les soirs, il affichait le pognon
Et dans le quartier ça commençait à poser trop de questions
Parfois, quand j’arrivais chez moi, il était déjà là
Clara et lui s’entendaient bien, ça me plaisait de moins en moins
A partir de là, j’ai eu des soupçons
L’ambiance est devenue beaucoup plus tendue pendant les réunions
J’ai commencé à voir les autres sans le prévenir
Je leur ai parlé des trucs bizarres qu’on entendait dire
Je n’en dormais plus, je crois qu’au fond, je m’attendais au pire
Même si je n’ai jamais cru qu’un jour l’un de nous pouvait trahir
Ça devenait trop chaud, il fallait prendre une décision
J’en ai parlé avec les autres, ils m’ont donné raison
C’est comme ça qu’on en est arrivé à la conclusion
Qu’il allait falloir se débarrasser de ce petit con
On a inventé l’histoire avec les 2 gars
J’ai appelé Frédo, je lui ai parlé du rencard
A bord d’une caisse volée, on est passé chez lui le soir
Et je crois que vous connaissez déjà la fin de l’histoire.
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